| |
Famille Lachance-Rubsteck
Site Web
de généalogie
«
Accueil
» «
Lachance-Lachance
» «
Desrochers-Pilote » «
Lefrançois-Vaillancourt
» «
Rubsteck-Abts
» |
|
Sébastien et Charles, deux frères Gingreau, devenu Gingras par la suite, franchirent l'Atlantique vers la lointaine Nouvelle-France. Ils sont les fils d'Hilaire Gingreau et de Françoise Saint-Lo, originaire de Saint-Michel-le-Cloucq, diocèse de La Rochelle, en Aunis, au Poitou. L'aîné des deux, Sébastien Gingras, né en 1637, fonde le premier un foyer le 17 novembre 1665 avec Marie-Geneviève Guillebourg, née en 1648, fille du sabotier percheron Charles Guillebourg et de Françoise Bigot. Ils s'établissent comme cultivateur à la Côte Saint-François-Xavier de Québec. Ils eurent cinq enfants, 2 fils, dont seulement 1 eut une descendance, et 3 filles Les descendants qui portent le nom de Gingras aujourd'hui, descendent du plus jeune des deux frères, Charles Gingras. Né en 1641, Charles arrive en Nouvelle-France, vers 1669 à l’âge de 28 ans en tant qu’engagé. Après avoir terminé ses "trente-six mois", temps qu’il devait donner à son "passeur" pour rembourser les frais de son voyage, il s’installe à Sillery, probablement chez son frère Sébastien. Le 22 septembre 1671, Jean Juchereau, sieur de Maur et seigneur du Cap Rouge, lui concède une terre de trois arpents de front, le long du fleuve St-Laurent, sur trente de profondeur, avec droits de chasse et de pêche. Le contrat fut signé devant le notaire Gilles Rageot, à Québec. En plus des conditions d’usage dans les seigneuries, Charles Gingras paya au seigneur les seize livres et six sol de cens et rentes que lui devait le premier concessionnaire de la terre, Jean Chénier, de qui il avait obtenu une promesse de vente le 19 juillet 1670. Le 22 septembre 1672, il obtint une continuation de sa terre par Jean Juchereau de Maur. Le contrat fut à nouveau signé devant le notaire Rageot. Le jeudi 17 octobre 1675, Charles Gingreau entre dans une famille notable du pays. En effet, il passe un contrat de mariage avec Françoise Amiot, fille de l'ancêtre Mathieu Amiot, sieur de Villeneuve et de Marie Miville. Charles a alors 34 ans et Françoise en a 15. Elle née le 12 juillet 1660 à Québec. Le contrat fut passé devant le notaire Duquet. Le mariage fut béni le mardi 5 novembre1675, à la rivière aux Roches, par le missionnaire Cyprien Dufort Un an après leur mariage, un premier garçon, Mathieu, venait au monde. Ils auront quatorze enfants, dont 9 garçons. Au recensement de 1681, on pouvait lire: "Seigneurie de Maur (St-Augustin): Charles Gingreau, 40 ans; Françoise Amiot, sa femme, 24; enfants : Mathieu, 5, Jean, 3, Charles, 6 mois; 1 fusil, 4 bêtes à cornes, 12 arpents en valeur". Après ce recensement, on pouvait lire Gingras sur les registres. L'ancêtre Charles Gingras passe toute sa vie sur sa terre de la seigneurie de Maure. Sans faire partie de la bourgeoisie, il semble posséder un bon renom car on le voit très souvent à titre de parrain ou témoin. Il décède le 7 janvier 1710 à St-Augustin de Desmaures, dans le compté de Portneuf. Il était alors âgé de 69 ans, un vieillard pour l’époque. Dans son acte de décès, le curé l’inscrit comme "bonhomme Gingras". Sa veuve Marie-Françoise Amiot n’a que 50 ans. Elle eu sa sépulture le 8 février 1736. |
Source: Le Centre de généalogie francophone d'Amérique, Mme Rina Auger URL: http://www.genealogie.org |
Date de mise à jour: 2022-02-02. |