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Famille Lachance-Rubsteck
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Le 10 avril 1636, Antoine Pépin dit Lachance naît à Le Havre en Normandie (France). Il est le fils aîné d'André Pepin et Jeanne Chevalier, mariés le 12 juillet 1635. Au printemps de 1652, Antoine est recruté par une marchand de Rouen et il signe un contrat par lequel il s'oblige de venir en Nouvelle-France, à titre d'engagé. Ce contrat l'obligeait de séjourner en Nouvelle-France pendant trois ans en retour des frais de transport, de son entretien et du versement de certains gages. À son arrivée, il est pris en charge par la Communauté des Habitants qui l'avait engagé à ses frais. Il a été l'homme engagé (à titre de domestique) de Louis d'Ailleboust de Coulonge, ancien général de la flotte et ex-gouverneur général de la Nouvelle-France, dont la propriété était situé à une lieue de la ville de Québec sur le Cap-des-Diamants, une terre de 50 arpents. Le 5 janvier 1655 vers la fin de ses trois ans de son contrat d'engagement, son maître lui céda ainsi qu'à son compagnon François Gaulin de deux terres: une sur sa propriété et une autre dans la seigneurie de Lauzon en face de Québec. Les deux s'associèrent pour exploiter ces deux terres, leur permettant de mettre en commun leurs efforts. Ne pouvant s'entendre avec le nouveau gouverneur, il achète avec Jacques Asseline la plus grande partie de la terre de huit arpents de son frère François et de son associé Jacques Le Roy acquit en 1658 dans la paroisse de Sainte-Familles de l'Île-d'Orléans pour une somme de trois cents livres, chacun se partage la moitié de la propriété de 5 arpents. Le 7 septembre 1659, Marie Teste arrive avec une soixantaine de filles pour les oeuvres et pour les pionniers solidaires de Ville-Marie, recrutement organisé par Jeanne Mance et Marguerite Bourgeois. Née en 1639 dans le faubourg de Salles en Angoumois, elle est fille de Jean Teste et de Louise Talonneau. Son père décédé, Jeanne se remarie avec le marchand de la Rochelle Pierre André. Avec qui, elle habita jusqu'à son départ pour la Nouvelle France. À son arrivée prise de vertige, Antoine l'aida à marcher et à la soutenir. Marie demeura chez Antoine Grigon, venant pour prendre mari et Antoine se trouver une épouse. Antoine courtisa Marie au cours de l'automne 1659. Ils se fiancèrent , puis un contrat de mariage devant le notaire Guillaume Audouart fût passé le 11 novembre 1659. Le mariage fût célébré le 24 novembre 1659 à l'église Notre-Dame, Marie à 21 ans et Antoine 23 ans. Antoine et Marie s'installe sur leur terre dans une cabane de pieux, une habitation de quatre à cinq mètres de large sur six de long, sans plancher et faites d'arbres aiguisés à un bout et plantés en terre, bâti en 1658 pour loger François le frère d'Antoine. Antoine et Marie consacrèrent leur temps à déserter et nettoyer. Ils possédaient des animaux, avaient transformé leur cabane de pieux en étable et s'étaient construits une maison confortable. Ils réussirent à terminer de payer leur terre en juillet 1662. Un mois avant, le seigneur Charles de Lauzon concédait à Antoine l'habitation achetée de Denis Guyon en 1659. Au recensement de 1667, le couple possédait 14 arpent de mise en valeur et cinq animaux ce qu'il le permettait de répondre aux besoins de leur famille, soit se nourrir, se vêtir, se loger et se chauffer. En 1681, ils avaient trente arpents de terre en culture et huit bêtes à cornes. Ils n'arrêtèrent pas là. À l'automne 1701, ils avaient 70 arpents en culture, un cheval, une caravale, une pouliche, deux boeufs, six vaches, deux veaux, deux porcs, deux truies et quatre oies. Ainsi, Antoine et Marie étaient bien nantis. De 1660 à 1682, douze enfants virent au monde du couple Marie Teste et Antoine Pépin dit Lachance. Marie lui donna trois filles et neufs garçons:
Antoine décède le 23 janvier 1703 à Ste-Famille de l'Île d'Orléans à l'âge de 64 ans, soit deux années après le décès de Marie Teste, celle-ci vers l'âge de 67 ans. Tous les deux reposent dans le cimetière de Ste-Famille . A sa mort, on procéda à la division de la terre en huit parties égales. Comme aucun enfant voulait reprendre la terre paternel puisque tous étaient déjà établis, on se départie de sa portion de terre. En 1704, les parties fûrent vendues à Claude Guyon et Robert Gaulin . |
Source : Antoine Pepin dit Lachance 1636-1703, un pionnier de l’île d’orléans. Collection Patrimoine, Sherbrooke, Les Éditions GGC, 1998 |
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Date de mise à jour: 2022-02-02. |