Histoire - Vaillancourt

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Histoire de Robert Vaillancourt
Robert Vaillancourt (Villencourt), l’ancêtre de tous les Vaillancourt d’Amérique est né à Saint-Nicolas d’Aliermont, un petit village près de Dieppe dans le département de Seine-Maritime en Normandie. Concernant notre ancêtre, il existe une commune du nom de Willencourt (autrefois Bilencourt) située en Picardie à environ 100 km à vol d’oiseau de Saint-Nicolas d’Aliermont. Plusieurs variantes graphiques du nom ont été utilisées en Nouvelle-France selon l’inspiration ou l’audition du scripteur qu’il ait été recenseur, notaire ou curé : Villencour, Liancourt, Villemour, Veillancourt, Villancour, etc. C’est en Amérique que la graphie actuelle Vaillancourt a été adoptée et généralisée. Fils de Robert Vaillancourt et de Jacqueline Papin, Robert a été baptisé le 3 octobre 1644 à l’église Saint-Nicolas d’Aliermont. Son propre frère, prénommé Louis aurait été son parrain. Sa marraine se nommait Marie Théraude. Au recensement de 1666, il apparaît pour la première fois le nom de Robert Vaillancourt au pays. Il est alors orthographié Rober Villemour et il loge à Château Richer, sur la Côte de Beaupré chez Guillaume Thibault. Il est qualifié de chaudronnier et d’homme engagé. Le 30 septembre 1668, soit environ trois ans après son arrivée, vers la fin de son contrat chez Guillaume Thibault, Robert Vaillancourt contracte mariage devant le notaire Claude Auber avec Marie Gobeil, fille de Jean Gobeil et de Jeanne Guillet. Marie est alors âgée de 13 ans à peine. Robert en a 23. Le contrat est signé à la maison des Gobeil à Château-Richers sur la Côte de Beaupré non loin de chez Guillaume Thibault.

Marie Gobeil est née en France, dans le Poitou à Saint-Liguaire, près de Niort dans le département de Deux-Sèvres. Elle a été baptisée le 25 janvier 1655. Les Gobeil sont probablement arrivée en 1665, soit la même année que Robert Vaillancourt. Marie Gobeil était du voyage avec ses parents et ses trois autres sœurs : Marie-Françoise, Marie (deuxième du même prénom) et Jeanne Angélique. Marie est l’aînée d’une famille de huit enfants. Parmi les quatre enfants qui naîtront par la suite en Nouvelle-France, on compte deux filles, Catherine et Marguerite, et deux garçons, Barthélémy et Laurent. Deux des sœurs de Marie (Jeanne-Angélique et Catherine) travailleront comme domestique à Montréal chez le riche marchand Jacques Leber, le frère de la célèbre recluse Jeanne Leber. Le cadet Laurent va périr dans le naufrage du brigantin La Marguerite qui le ramenait vers la France. Le nom Gobeil sera transmis en Amérique par le seul garçon survivant Barthélémy.

Quand vient le moment de s’établir, Robert Vaillancourt est tenté par la location d’une terre toute équipée avec animaux et instruments aratoires comme l’a fait son beau-père Jean Gobeil à Château Richer. Cette métairie située à Saint-François (aujourd’hui Saint-Sauveur) entre le coteau Sainte-Geneviève et la rivière Saint-Charles à Québec appartenait au seigneur Jean-François Bourdon. Gervais Buisson qui l’avait loué depuis le 4 février précédant offrait à Robert Vaillancourt de prendre le relais de son bail. Le 3 août 1668, Robert Vaillancourt accepte des conditions qui l’engagent à fournir 50 minots de blé et 2 minots de pois avant Noël! L’été étant déjà fort avancé, notre ancêtre réalisera vite qu’il a fait une mauvaise affaire. Le 15 mars suivant, il se dépêche de restituer la propriété au seigneur François Bourdon, mais il reste avec une dette de 300 livres à rembourser avant la Saint Jean-Baptiste. Dès l’automne suivant, le 28 octobre 1669, il achète une partie de la terre de Noël Rose à l’île d’Orléans, aux limites de la paroisse de Sainte-Famille. Le 7 novembre, son beau-père Jean Gobeil achète l’autre partie de cette terre, là où se trouvaient les bâtiments. Officiellement, en 1673, Monseigneur de Laval, seigneur de l’île, concède à Robert Vaillancourt une terre mesurant 3 arpents et 3 perches de front sur le fleuve et voisine celle de Jean Gobeil d’un côté et celle de Claude Bouchard de l’autre. C’est à l’Île d’Orléans que la famille Vaillancourt s’installe définitivement. Marie Gobeil est âgée de 16 ans lorsqu’elle met au monde son premier enfant qui sera prénommé Jean. Onze autres suivront : cinq filles et sept garçons qui tous, à l’exception de l’aîné mort en bas âge, se marieront et auront des enfants.

La famille de Robert et de Marie:
1.   Jean Vaillancourt  (1671 – 1682)
2.   Marie-Anne de Liancour (1672 – 1742) mariée à René Béchard;
3.   Marie Vaillancourt(1674 – 1706) mariée à Jean-Baptiste Michaud;
4.   Jean Vaillancourt(1676 – 1703) marié à Marie-Charlotte Huot;
5.   Robert Vaillancourt (1678 – ) marié à Geneviève Destroismaisons;
6.   Louise de Liancour (1680 – ) mariée à Pierre Dumas
7.   Paul Vaillancourt (1682 – 1750) marié à Marguerite Guillott, l'ancêtre de mon arrière grand-mère Salomé;
8.   Joseph Vaillancourt (1684 – 1755) marié  à  Marie Muloin;
9.   François Vaillancour(1687 – 1754) marié à Marie-Marguerite Lorrain;
10. Marie-Charlotte Vaillancourt (1689 – 1759) mariée à Jacques Plante;
11. Jeanne-Angélique Vaillancourt (1691 – 1717) mariée à Ignace Bélanger;
12. Bernard Vaillancour (1695 – )  marié à Geneviève Bergeron.

À deux reprises, soit en 1695 et en 1698, Robert doit se rendre à Québec à l’Hôtel-Dieu pour un séjour hospitalier. Il meurt le 8 juin 1699 à l’âge de 54 ans. Il est inhumé le lendemain. Le 12 avril 1700, soit dix mois après le décès de son époux, Marie Gobeil fait procéder par le notaire Jacob à l’inventaire de ses biens : beaucoup de fer provenant de France, des outils de chaudronniers. Beaucoup d’articles, mais peu de valeur en somme. La maison est inachevée. Notre ancêtre a travaillé fort, mais il laisse peu de biens matériels. Le métier de chaudronnier a pu l’empêcher de développer sa terre comme il l’aurait souhaité. Il tente quand même d’assurer de son mieux l’avenir de ses enfants. En 1691, il avait acquis pour eux de Claude Paneton, une terre de 3 arpents de front voisine de la sienne et ayant déjà appartenu à Jean Gobeil. La date exacte du décès de Marie Gobeil n’est pas connue. Nous savons seulement qu’elle est décédée après avril 1714, dernière trace écrite.

Si quatre de ses fils resteront dans la région de Québec, deux autres, Joseph et François partiront s’installer dans la région de Montréal. Joseph viendra d’abord à Lachenais, puis quelques années plus tard son frère François viendra s’installer à Rivière-des-Prairies où il épousera Marie-Marguerite Lorrai.

Source : http://histoiresdancetres.com/vaillancourt/robert-vaillancourt

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Date de mise à jour: 2022-02-02.